La Cour constitutionnelle s’est déclarée compétente pour juger l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo, balayant l’argument de l’immunité parlementaire avancé pour justifier son absence à la dernière audience.
Selon le président de la Cour, les faits reprochés sont antérieurs à son élection comme député national. Il rappelle que le Sénat avait déjà levé ses immunités à l’époque, ce qui rend inutile toute nouvelle autorisation de poursuite.
Ironie de la procédure : la Cour s’est appuyée sur une jurisprudence développée par l’un des avocats de Matata, Me Jean-Baudouin Mwene Songa, pour justifier sa décision. La procédure reste donc ouverte, et l’étau judiciaire se resserre autour de l’ex-chef du gouvernement.