Gloria Senga a été interpellée et embarquée de force par des agents en tenue civile après une réunion, suscitant de vives préoccupations parmi ses collègues et les défenseurs des droits humains. La scène s’est déroulée à la fin d’une rencontre visant à structurer le groupe pour la campagne Tolembi Pasi. Selon le témoignage de Franck Mbut, membre du groupe, les agents de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR) ont attendu que la réunion se termine avant de procéder à l’arrestation de Gloria Senga.
« Hier, c’était décidé que nous devrions structurer notre groupe pour la campagne TOLEMBI PASI. C’est ainsi qu’une réunion a été convoquée dans une petite salle. Au moment où la réunion s’apprêtait à prendre fin, une présence des agents de l’ANR a été signalée mais malgré cela nos discussions se sont poursuivies sans désemparer, » a rapporté Franck Mbut. L’atmosphère déjà tendue s’est rapidement transformée en chaos lorsque, à une dizaine de mètres de la salle, les agents ont appréhendé Gloria Senga et l’ont embarquée de force dans un véhicule, laissant ses collègues sans information sur sa destination.
Cette arrestation a provoqué une onde de choc au sein, les membres de l’organisation appellent à sa libération immédiate et exigent des explications sur les motifs de son interpellation. Les défenseurs des droits humains s’inquiètent de plus en plus des méthodes employées par les forces de sécurité. Les appels à la transparence et au respect des droits fondamentaux se multiplient, mettant en lumière les défis croissants auxquels sont confrontés les militants en République Démocratique du Congo.
la Rédaction