L’ancien président Joseph Kabila fait l’objet d’une convocation au Sénat, sur fond d’accusations graves : il serait le parrain et le soutien de la rébellion du M23/AFC, mouvement armé actif dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Cette convocation, inédite pour un sénateur à vie, provoque une onde de choc sur la scène politique nationale.
Réagissant avec fermeté, Francine Muyumba, cadre du PPRD et ancienne sénatrice, dénonce une dérive institutionnelle. Dans une déclaration percutante, elle remet en cause l’indépendance du Sénat et appelle à un sursaut de dignité :
“L’histoire retiendra que, sous votre présidence, le Sénat congolais a troqué son indépendance contre une soumission aveugle. Il est encore temps d’agir avec courage, de choisir le droit plutôt que l’opportunisme, la dignité plutôt que la compromission.”
Ce message, perçu comme un coup de semonce contre l’actuelle direction du Sénat, illustre la tension croissante entre le pouvoir en place et l’opposition, notamment le camp Kabila. fidèle à l’ancien chef de l’État, dénonce ce qu’elle considère comme une dérive institutionnelle où le Sénat se transforme, selon elle, en instrument de harcèlement politique.